mardi 28 octobre 2008

Métro, boulot, dodo...

Il est 9 h dimanche matin, et je franchis les portes d'un grand magasin en banlieue de Montréal. Je compte y dénicher les deux tables de chevet que je n'ai pu trouver la veille. Ma recherche est infructueuse. Heureusement, je suis dans l'un de ces quartiers où le magasinage est roi. Je franchis donc les portes d'un deuxième magasin. Même résultat. Au troisième, je choisis une solution passe-partout. Ce n'est pas un coup de coeur, mais mon acquisition fera l'affaire et conviendra au budget assez serré que l'on m'a donné. Je fais un dernier arrêt pour me procurer un drap housse qui fera office de jupon de lit. Déjà 10 h 30 : j'empoigne mon volant direction rue Laurier. Chanceuse comme je suis, il y a une place pour me garer en face de chez mes clients. Un détour du côté de Montréal Café, et me voilà prête, mon latte en main, pour commencer la transformation. Je suis fébrile.
À 11 h, je suis debout devant le lit défait. Je savoure le moment. Quel agréable sentiment que de se savoir en pleine possession de ses moyens, prête à prendre en charge une tâche que l'on se sait capable d'accomplir avec succès! J'amorce donc le travail en vidant les lieux de tout ce qui ne fera pas partie du décor. J'ai besoin de place pour déménager le très grand lit sur le mur opposé. Et là, surprise : en dénudant ledit mur, je constate qu'il est très abîmé. Le lit restera donc dans sa position initiale, mais ça pose problème : la toile qui servira de tête de lit sera peut-être trop petite sur ce mur. Bon, on traversera le pont quand on y sera! Un coup de balai, quelques frotti-frotta de torchon, et la mise en place du mobilier commence. L'immense armoire est ma priorité. Elle est massive, et je ne veux pas qu'elle rapetisse la pièce ou obstrue la vue. Elle trouve sa place au côté du placard, sous un surbaissement de plafond. On dirait que l'endroit lui était prédestiné. On peut même dire qu'elle y est mise en valeur. En face du lit, je place la table antique sur laquelle je hisse l'immense miroir. Je constate que les chevets achetés ce matin sont trop bas. Ce n'est pas grave : la table qui est sur place fera l'affaire. Plus haute, elle permettra de bien montrer le luminaire. Du côté plus apparent, j'utilise une table de salon qui était bien dissimulée, coincée entre un divan et un mur. J'installe le cadre, et ma crainte s'avère fondée : l'oeuvre est trop petite pour le mur. Je décide de créer une composition murale ayant la toile comme centre. Je dispose de chaque côté deux petits miroirs carrés que les propriétaires n'utilisent pas., et le tour est joué! Il en reste encore trois, que j'aligne en haut des escaliers en guise d'accueil.
Dernière étape, la touche finale. On installe l'habillage de lit, les coussins et les accessoires décoratifs. Je réhabilite un triptyque de chandelier qui trônait sur la table de salon récupérée et une jolie toile fleurie qui s'ennuyait dans une minuscule salle de bains. Petit clin d'oeil à mes clients pour leur montrer que je vois tout : j'utilise une carte souvenir que je place dans un cadre. Elle est fort jolie et s'agence à merveille au décor. Il est 14 h 30, et le défi est relevé. Le temps d'exécution comprenant le « vidage », le nettoyage sommaire, le magasinage, le rangement et la mise en valeur finale est d'environ 10 h. Le coût approximatif : toile 150 $, 2 vases en verre pour 20 $, drap housse à 30$ et 3 coussins pour 80 $, soit un total de 280 $ en excluant les coûts reliés au service de home staging. Voyez le résultat. Le message précédent montre la pièce avant l'intervention.



2 commentaires:

Annick a dit…

Bravo Mel!!!
Tu es vraiment bonne!!Je suis certaine du grand succès qu'aura LA CASA!! Ton originalité et ta créativité sont vraiment exceptionnelles!!!J'ai déjà hâte à la prochaine transformation!!

LA CASA a dit…

Merci Annick pour ces beaux commentaires et aussi pour ton positivisme. Je te tiens au courant des développements et viens faire un tour quotidiennement.